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Quelques heures le nez enfoui dans ton cou, a respirer l'odeur de l'amitié grappillée mais sincère.Comme deux gamins, serrés sur ton lit à regarder les avions passer dans le ciel à travers ton velux." A ton avis, il s'emmène où celui-là?". Sur ton parquet, quelques chaussettes éparpillées semblent refuser de partir, fuyant la grosse valise qui trône à demi-ouverte près de la porte. Sur ton lit, un voyage jusqu'en Inde se laisse feuilleter aisément, laissant place à une rêverie sans frontières, soutenue de ton regard bleu-vert. Ces yeux, comment t'expliquer ce que nous voyons en eux...Mon chevalier aux pupilles vert-de-gris, se promener à ton bras dans la lumière d'hiver et la douceur du printemps, passer ma main dans tes cheveux sans couleur véritable...comment pourrais-t-on vivre mieux? Tu a toujours cette même odeur de lessive, de papier d'Arménie et de point de fuite, toujours la même prestance, la même présence, la même grâce dans ton mouvement, dans ton être, dans ton sourire de petit garçon. Des heures promises, des lendemains plus heureux.
Puis les au-revoir sur le quai de gare, sur nos épaules dorées de soleil. Embrassades et gorges un peu serrées. Mais c½urs légers.
Une dernière grimace sur la vitre qui nous sépare.
Puis un train en fuite. Vers où, vers ce monde qui m'est inconnu, vers ce point de fuite ou ton sourire se meut en perspective.
Toi au loin.
*Puis les au-revoir sur le quai de gare, sur nos épaules dorées de soleil. Embrassades et gorges un peu serrées. Mais c½urs légers.
Une dernière grimace sur la vitre qui nous sépare.
Puis un train en fuite. Vers où, vers ce monde qui m'est inconnu, vers ce point de fuite ou ton sourire se meut en perspective.
Toi au loin.
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